Gazelles Auvergne ■ BOUSSOLE – Delphine Bichoffe et Laurence Fayet au Maroc
Des gazelles élevées en Limagne
À force d’en rêver, elles s’y jettent. Depuis des années l’une, Delphine Bichoffe (36 ans) comme l’autre, Laurence Fayet (40 ans) rongeaient leur frein dans l’idée de prendre la tangente un jour. » On évoqua notre envie commune un jour à la gym, expliquent-elles en chœur. Après avoir imaginé l’opération, on s’est lancées à corps perdu dans noire projet ».
En l’espèce une première pariîcipation au rallye Aïcha des gazelles, une épreuve mécanique réservée aux équipages féminins qui se déroule mi-mars prochain au sud du Haut Atlas. « Ce qui nous a séduites, c’est que la vitesse n’est pas le facteur prépondérant, même s’il s’agit de pointer dans les temps et en conséquence de lomber les bornes avec régularité. La navigation, à l’ancienne, avec la boussole et les cartes, bannissant donc l’utilisation du GPS, reste l’élément déterminant du classement sur le parcours de 2.500 km hors de toute piste ».
Chassis éprouvé.
En optant pour le bon vieux Range Rover, l’équipage auvergnat du des Gazelles mise sur la fiabilité. C’est déjà un souci de moins.
Valeur sûre du Range
Disputé hors du regard du chrono, ce rallye est ouvert à tous les types de véhicules. Les Auvergnates ont opté pour un bon vieux Range Rover V8 de 1982 aux couleurs du Crédit Mutuel et de la concession Land Prestige cars. En parallèle de leur engagement en course, les concurrentes animent un œuvre humanitaire dont l’implication couvre un vaste programme. D’une part, la dotation offerte aux lauréates est affectée à une association de terrain, de plus la caravane médicale intervient tout au long du parcours pour offrir plus de 2.000 consultations et les médicaments requis, souligne Laurence, diététicienne de profession. De plus, à titre personnel nous soutenons l’action de l’Adam, structure médicale maroco-auvergnate ».
Un cœur de mère de famille bat aussi dans la poitrine des gazelles de Limagne, qui se préparent à vivre intensément l’expérience de la vie à belle étoile. « Cette fois les gars resteront à la maison et auront en charge les enfants en totalité, fis le prennent bien et nous encouragent dans notre tentative qui ne sera validée qu’au bouclage du budget. Nous avons entrepris, loin en amont du coup d’envoi, notre première course en sollicitant des partenaires. Nous nous trouvons à mi-parcours de ce tour préliminaire qui nous procure de vrais coups de mains et de solides manifestations de sympathie. Nous avons reçu notamment le parrainage de Stéphane Guist’hau. le trappeur-orienteur dont les conseils nous sont précieux. Tout comme l’intervention de la section rallye du lycée Roger-Claustre sur noire’voiture ».
Au four de la collecte de soutiens et au moulin de la préparation physique, en vue de séance de pelletage. « Phine » et « Laulote » sont déjà le nez dans le guidon.
JEAN-FRANÇOIS MEUNIER